C O M P É T E N C E    P R O F E S S I O N N E L L E   5

 

Évaluer la progression des apprentissages et le degré d'acquisition des compétences des élèves pour les contenus à faire apprendre

 

mar.

19

janv.

2016

Billet bilan bloc D

Lors de ma formation universitaire, j'ai pu concevoir, réaliser de nombreuses situations d'enseignement-apprentissages (SAÉ). Parmi celles-ci, j'en ai évalué quelques-unes. Bien que je penses maitriser la conception et la réalisation des SAÉ, je considère être en consolidation de ma compétence à les évaluer. C'est pourquoi, pour l'ensemble de ces compétences, je dirais que je me situe au niveau consolidation, car je peux toujours faire concevoir de meilleure SAÉ et mieux les piloter. Bien sûr en les concevant, j.'avais en tête la façon dont j'allais l'enseigner et comment j'allais l'évaluer. J'ai également dû également en planifier plusieurs lors de mes stages. Je crois bien maitriser cette compétence comme pourrait en témoigner les nombreuses SAÉ conçues ces dernières années. De plus, ces SAÉ ont été élaborées à l'aide de la Progression des apprentissages ainsi que du Programme de formation de l'école québécoise. Afin de constater la maitrise de cette compétence, je vous invite à lire mes SAÉ intitulées Histoire active: Une promenade dans le désert ainsi que Mon projet culturel. J'étais fière de voir qu'une de mes enseignante associée a gardé une de mes SAÉ en lien avec mon projet culturel. Bien sûr, j'aurai la chance de concevoir de nouvelles SAÉ lors de mon dernier stage et lorsque j'aurai ma classe. Afin de continuer de bien maitriser cette compétence, je vais continuer d'en concevoir et d'utiliser des grilles de planification un peu plus abrégées. 

 

Si concevoir une SAÉ est utile pour enseigner, il est d'autant plus important de bien savoir la piloter. En effet, je crois que piloter n'est pas seulement enseigner, mais voir le pouls de la classe afin de s'assurer que chaque élève est disposé à apprendre. Bien que j'ai pu piloter plusieurs SAÉ que j'ai conçues et  d'autres déjà existantes, je considère que je dois encore parfaire cette compétence. C'est pourquoi je me situe au niveau consolidation, car je pourrai toujours améliorer cette compétence. En effet, je crois que cette compétence se développe davantage avec l'expérience. Plus nous allons enseigner, plus nous allons pouvoir être à l'aise à piloter une situation d'enseignement-apprentissage. J'ai encore tendance à beaucoup de fier à ma planification lors de celle-ci. Avec les stages, j'ai vu me servir de plusieurs outils intéressants tels que le Time Timer pour bien gérer mon temps et me suis habituée à regarder l'heure souvent. Lors de mes premiers stages, je terminais une période quelques fois trop tôt ou trop tard. Grâce à la suppléance et aux stages, je me suis habituée à toujours repérer l'horloge dans ma classe et l'utiliser souvent. De plus, je portais presque toujours une montre ce qui me permettait de me familiariser avec la durée de chaque activité. Cette compétence est étroitement liée avec la compétence 3 puisque afin de m'aider à gérer mon temps, j'avais pris l'habitude de  planifier la durée de chaque transitions ainsi que les trois temps de la SAÉ (planification, réalisation, réinvestissement) afin de bien couvrir chaque période. Je vais poursuivre mes bonnes habitudes de gestion du temps et miser sur la pratique afin de bien maitriser cette compétence. 

 

« L’évaluation joue un rôle essentiel dans l’apprentissage des élèves. Elle fournit des renseignements essentiels sur la façon dont les élèves apprennent et guide l’enseignant dans sa démarche. En tant que futures enseignantes, il est donc indispensable de planifier l’évaluation en fonction de nos buts et objectifs à faire acquérir aux élèves toujours en pensant aux compétences à développer.» (Lajoie, 2014) 

 

Enfin, j'ai pu concevoir et piloter des situations d'enseignement-apprentissages, mais je considère en avoir évaluer très peu. Lors du cours Évaluation des apprentissages au primaire (FPE4511), j'ai appris qu'il existait deux types d'évaluation: formative et sommative. De plus, j'ai pu apprendre à concevoir des grilles d'évaluation selon les critères du PFÉQ ainsi que du Cadre d'évaluation des apprentissages au primaire. J"ai également pu évaluer la qualité et la pertinence des outils d'évaluation pendant le cours. Lors de mes stages, j'ai également pu utiliser des grilles d'évaluation afin d'être plus objective dans ma correction notamment dans l'évaluation de projets d'arts plastiques. Cependant, je considère que je manque de pratique, car j'ai pu toucher à l'évaluation à quelques reprises, mais pas très souvent lors de mes stages. C'est pourquoi, lors de mon dernier stage, je devrai prendre en charge toutes les évaluations des contenus et me familiariser avec les grilles d'évaluation existantes en lisant les Normes et modalités d'évaluation de mon école de stage.

 

 

Lajoie, Sabrina. «Grand-maman, y avait-il des dinosaures dans ton temps?», dans le cadre du cours FPE4511, hiver 2014. 

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lun.

26

oct.

2015

Les parents: des partenaires indispensables

 

La communication avec les parents est essentiel. Ces partenaires indispensable dans la réussite des élèves doivent donc d'être au courant de la progression de leur enfant et ce, aussi souvent que possible. Bien que les rencontres de parents sont prévues à cet effet, on ne doit pas négliger de communiquer avec les parents par téléphone, par le biais de l'agenda ou par courriel afin de faire le suivi de leur enfant. Cela évite ainsi des surprises et des incompréhensions face au bulletin et à la rencontre de parents en plus d'aider à rectifier le tir rapidement en situation d'échec. En plus, l'enseignant doit être à l'affut des comportements des élèves en difficultés ou qui ont un plan d'intervention afin que ces derniers soit au courant de ce qui se passe en classe pour mieux encadrer l'élève.

 

On l'a dit, les parents sont des partenaires de choix avec qui on se doit de travailler de concert pour la réussite de l'élève. En effet, ils connaissent très bien leur enfant et peuvent nous aider à mieux comprendre ses agissement à l'école et à l'extérieur. De plus, ils font le suivi des interventions réalisées en classe et assurent une bonne communication entre l'école et la maison. L'encadrement des deux côtés permet ainsi à l'élève de connaitre les attentes et les règles afin de réussir. 

 

Dans son livre 55 défis quotidiens de l'enseignant, Kathy Paterson nous propose dix façons pour communiquer avec des parents. Parmi ces moyens, elle mentionne l'importance de prévoir un rendez-vous à l'avance et d'être bien préparé. Elle suggère de trouver une endroit tranquille et de commencer en mettant le parent à l'aise. Avant de parler des difficultés des enfants, elle propose de présenter d'abord ses bons coups et ses forces en donnant des exemples précis de ses comportements en classe. Elle nous dit également de terminer la rencontre en résumant les éléments de discussions et en apportant des suggestions pour aider le parent. Ce livre a été un outil indispensable tout au long de ma formation et je m'y réfère souvent.      

 

J'ai pu assister à une rencontre des parents lors de mon 3e stage où j'ai pu mettre en pratique les suggestions lues dans ce livre. J'ai vu toute l'organisation que cela nécessitait chez mon enseignante et moi-même. Les élèves étaient fières de présenter leurs travaux et de montrer leur classe à leurs parents. Bien que pour la plupart des élèves, les rencontres de parents se passent généralement bien, il arrive que pour certains élèves, ces rencontres soient plus difficiles. J'ai dû pour ma part parler d'un problème d'un de mes élèves à sa mère lors d'une rencontre de parents. Mon enseignante craignait qu'elle hausse le ton devant les autres parents et nous a demandé d'aller discuter dans le corridor. J'ai toute suite compris que je devais mettre des gants blancs et faire très attention à la façon dont j'allais dire mes propos, car ce n'est jamais facile pour un parent de recevoir du négatif de son enfant. Néanmoins, j'étais bien préparé: je savais ce que je voulais dire, comment l'aborder. Nous avons vu lors de nos cours préparatifs au stage qu'il fallait d'abord nommer des éléments positifs chez les élèves avant de parler du négatif. Cela permettait aux parents d'être plus à l'écoute et moins sur la défensive. De plus, nous devons faire attention à nos propos et opter pour la mise en place de solutions. En faisant sentir aux parents que nous sommes là pour la réussite de leur enfant, généralement nos propos sont mieux pris en compte. Il est important d'être bien préparé, d'avoir pris connaissance du bulletin et des communications précédentes avec les parents afin d'être à jour et apte à discuter avec eux. La rencontre s'est bien déroulée, mais j'étais fière d'être bien outillée. 


Source: 

Paterson, Katy. «55 défis quotidiens de l'enseignant». Chenelière Éducation. 2009. 104p.

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ven.

23

oct.

2015

L'évaluation au primaire

Lors de mon 3e stage, j'ai pu davantage mettre en pratique ma compétence à évaluer des travaux des élèves. J'étais rigoureuse et voulais que la note que j'attribuais à un élève soit le plus juste et représentatif possible. Pour se faire, j'ai pu observer et questionner mes collègues sur les différentes façons d'évaluer les élèves. Certains préfèrent évaluer seuls, d'autres en équipe de niveau. Dans tous les cas, on y retrouvait des critères d'évaluations clairs qui permettait de situer l'élève fasse à ses compétences.


L'évaluation prend une place importante et nécessaire dans le cheminement des élèves. On a vu qu'il existait deux types d'évaluation: formatif et sommatif. Dans les deux cas, on cherche à avoir des informations sur le degré d'acquisition des compétences des élèves à un moment donné. La correction des travaux ou examens prend du temps et de la rigueur. J'ai appris plusieurs trucs au courant de mes stages afin de parfaire mes compétences en évaluation.

  • Il faut prévoir un temps suffisant pour évaluer sans être dérangé. Ça ne veut pas dire corriger pendant des heures. J'ai tenté de corrigé des dictées d'un seul coup, par exemple, et je me rendais compte que j'étais fatiguée plus la correction avançait et que je ne voyais plus autant les erreurs des élèves. J'aime plutôt opter pour des périodes de correction d'au plus une heure par jour. 


  • De plus, surtout en début de carrière, il est pertinent de questionner ses collègues sur la correction afin de comparer les notes qu'on auraient attribuées et s'assurer que celui-ci soit plus représentatif possible de ses compétences. Puis, ce faisant, on peut également apprendre d'autres trucs pour faciliter la correction et la rendre plus efficace. 


  • Bien sûr, le Programme de formation de l'école québécoise et la Progression des apprentissages au primaire sont des outils indispensables pour la correction puisqu'ils explicitent bien chacun de critères d'évaluation pour les compétences à acquérir et ce, pour chacun niveau scolaire. 


  • Également, lorsqu'on entre dans une nouvelle école, il est important de savoir s'il existe un code de correction spécifique à l'école afin d'y adhérer. 


J'ai aimé pouvoir assister à des séances de correction avec mon enseignante associée et sa collègue. Il se séparait la correction de tous leurs élèves en deux. Il pouvait donc corriger les copies de leurs élèves comme ceux de la classe à côté. Elles se questionnaient de temps à autre afin de demander l'avis de l'autre quant aux notes obtenues. J'ai trouvé que cette méthode était intéressante, car elle permettait d'être plus juste envers l'ensemble des élèves du niveau étant donné qu'il s'agit de la même correction pour les deux classes. De plus, cela permet aux enseignantes d'être davantage au courant des problématiques des élèves, se soutenir entres elles et offrir une certaine cohésion dans l'encadrement de ceux-ci. 


Je considère toutefois que j'ai encore à développer ma compétence à évaluer. Je connais les outils, suis apte à poser des questions à mes collègues, mais je sais que je saurai être plus compétente plus je vais me pratiquer à évaluer. 


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ven.

08

mai

2015

Synthèse de mes apprentissages en évaluation

À la suite de différentes observations et évaluations en cours de stage dont mes deux situations d’apprentissages et évaluation, j’ai pu comprendre en quoi consistait l’évaluation au primaire.

 

Je définirai l’évaluation comme une démarche complexe qui requière beaucoup d’énergie, de temps et d’attention. J’ai pu constater en stage l’évaluation qui a pour but d’améliorer les apprentissages des élèves (formative) et l’évaluation dont le résultat est indiqué au bulletin (sommative). J’ai vu qu’on peut évaluer de façon formelle en donnant des examens, mais également en observant les travaux des élèves faits en classe afin de voir leur avancement et leur compréhension pour juger s’ils ont besoin de soutien supplémentaire. L’évaluation sert également d’outil afin de réajuster notre enseignement au rythme et à la compréhension des élèves.

 

L’évaluation est un bon moyen de vérifier si une matière doit être retravaillée ou non. Parfois, certaines questions demandent à l’enseignant de se réajuster s’il voit que plusieurs élèves ont eu de la difficulté à y répondre. J’ai compris la complexité qu’était d’évaluer en tentant d’être le plus objective possible. D’un jour à l’autre, notre perception d’une même évaluation d’un élève peut changer. C’est pourquoi, il est important de trouver des stratégies afin d’évaluer de manière la plus objective possible. En observant et en questionnant d’autres enseignants,  j’ai pu adapter des grilles d’évaluation déjà existantes en utilisant des symboles clairs et une méthode rigoureuse afin de calculer le résultat de chacun. Bien sûr, il est difficile d’être complètement objectif et quelques fois, j’ai dû utiliser mon jugement afin de déterminer si deux résultats s’équivalent.

 

Si l’évaluation est un long processus parfois complexe, il est nécessaire de l’utiliser le plus souvent possible et avec rigueur pour le bénéfique de tous. Il faut du temps, de la patience, d’être disposé à corriger et savoir s’arrêter lorsque c’est nécessaire. Il faut se rappeler que l’évaluation est indispensable afin de connaitre la progression des élèves et s’ajuster au besoin pour toujours offrir un enseignement de qualité. L’évaluation est un bon outil autant pour l’élève que pour l’enseignant, il faut seulement savoir s’en servir à bon escient.


Source: Travail soumis à l'évaluation, automne 2014, dans le cadre du cours stage DDM3600-intervention pédagogique et développement pédagogique

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Je m'appelle Sabrina Lajoie, Bachelière en éducation préscolaire et enseignement au primaire à l'Université du Québec à Montréal. (UQÀM)

 

Bien que j'ai toujours voulu devenir enseignante, c'est véritablement lors de mon premier stage que j'ai vraiment eu un coup de coeur pour la vocation.

 

Voici mon portfolio. Il représente qui je suis, mes intérêts et comment je me prépare à devenir une enseignante passionnée.

 

Bonne lecture!