C O M P É T E N C E    P R O F E S S I O N N E L L E    1 2

 

Agir de façon éthique et responsable dans l'exercice de ses fonctions

 

ven.

15

janv.

2016

Billet bilan bloc C

Être enseignant nécessite d’être professionnel et d’agir de façon de façon éthique et responsable autant auprès des élèves, des collègues, de la direction et des parents. Nous nous devons d’agir de façon éthique dans nos communications écrites, verbales, dans le salon du personnel et l’ensemble de nos échanges et de nos agissements. Dans notre cours de stage, notre superviseure nous avait déjà dit qu’elle s’était déjà fait interpeller dans une épicerie par un parent qui voulait lui parler de son enfant. J’ai alors pris conscience et  je le répète souvent à mon entourage que lorsqu’on est enseignante, presque un mode de vie : on l’est tout le temps. On peut se faire reconnaitre partout et longtemps après avoir enseigner à un élève. Si l’on peut se fait reconnaitre à l’extérieur de l’école, les parents, la direction ou les collègues s’attendent à un minimum d’éthique de notre part. D’ailleurs, avant chaque stage, je consulte le Guide du savoir-agir professionnel du stagiaire dans lequel on retrouve une liste de comportements appropriés et les comportements à éviter respecter dans le cadre de nos stages. À titre d’exemple, nous devons

 

 

«(…)[prendre] rendez-vous pour rencontrer votre enseignant associé et respectez vos engagements (ex. : heure de rencontre), [Respecter] la confidentialité de toute information verbale ou écrite (ex. : rapport, document institutionnel), particulièrement en ce qui a trait aux dossiers des élèves, [éviter] de communiquer avec des élèves sur des réseaux sociaux sur le web à des fins autres que pédagogiques (ex. : Facebook, Twitter, etc.),  [éviter] tout type de comportement qui pourrait avoir une incidence sur votre réputation (ex. : lors de sorties dans des bars), etc.» (Bureau de la formation pratique, 2010)

 

C’est compétence en très importante pour moi et est prise très au sérieux à l’Université puisqu’il s’agit d’une compétence éliminatoire dès la première année du Baccalauréat. Déjà dans les réseaux sociaux, j’ai restreint la publication de photos, commentaires et vidéos que mes amies pourraient afficher sans mon consentement. À chaque fois qu’ils veulent le faire, je dois les approuver. Je considère donc que je la maitrise bien. Je sais par contre qu’il est facile de faire un faux pas (médisances, comportements inappropriés pouvant porter atteinte à notre réputation, familiarité avec les élèves, enseignants, direction, etc.). C’est pourquoi je vais continuer d’être vigilante dans mes comportements à l’école, mais surtout à l’extérieur de l’école (au travail, dans les transports, dans la vie quotidienne, etc.). Si un évènement me touche particulièrement, je pourrai tenir un journal et y laisser mes pensées. Si je veux en parler à un collègue, je dois m’assurer d’être seule et de tout de même peser mes propos.

 

 

Réfléchir constamment à de nouveaux moyens est nécessaire pour demeurer une enseignante éthique et responsable, c'est aussi «s’engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel», d’analyser, de réfléchir et de faire des retours sur notre pratique. Je considère qu’un bon enseignant est celui qui veut toujours donner le meilleur de lui-même à ses élèves. Pour se faire, il se doit de parfois remettre en question ses pratiques d’enseignement et faire une analyse des situations qui arrivent dans son quotidien d’enseignant afin d’en faire ce qu’on appelle des analyses réflexives. J’ai eu l’occasion de tenir un journal de bord pendant mes stages ce qui m’a permis de mettre sur papier mes interrogations, mes bons coups, quelques évènements plus difficiles, etc. Je veux trouver des pistes de solutions et c’est souvent plus facile lorsque je réécris l’évènement sur papier, car ça me permet d’avoir un certain recul. Par la suite, je peux consulter différents documents (livres, sites internet, etc.) afin de voir ce que les auteurs en pensent. J’ai d’ailleurs réussi à me bâtir une bibliothèque rempli de ressources très pertinente en éducation. Parmi un de mes livres coup de cœur, j’aime bien celui de Katy Paterson intitulé 55 défis quotidiens de l'enseignant. Il aborde plusieurs thèmes comme la gestion du temps, de la classe, de développer la motivation, etc. Je considère que je maitrise cette compétence, car je sais comment aller chercher des ressources et prendre le temps d’analyser mon enseignement, je connais mes forces, mes faiblesses, mes objectifs et mes limites en tant que future enseignante.

 

 

Pour conclure, je considère que je maitrise l’ensemble de ces deux compétences. Par contre, ce n’est pas parce qu’on maitrise une compétence qu’on doit cesser de la travailler. Je vais donc également poursuivre mes analyses réflexives en stage, mais aussi lors de mes suppléances. De plus, je vais continuer de lire et de me procurer des livres afin de trouver des moyens d’être au meilleure de moi-même pour mes élèves dans mon enseignement. Enfin, il serait intéressant de refaire un nouveau travail Mon portrait en fin de Baccalauréat afin de constater mon cheminement.

 

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lun.

12

oct.

2015

La classe, un milieu de vie

Nous vivons avec nos élèves, dans notre classe, dans une sorte de micro-société. Les comportements et actes de chacun ont nécessairement des répercussions sur la vie de ceux qui nous entourent. C’est pourquoi, comme dans toute société, il doit y avoir des règles à suivre afin de bien s’entendre. Quoi de mieux que d’impliquer les élèves dans le choix des règles à suivre.


Au début de l’année ou d’un stage, je questionne toujours les élèves sur les règles de vie que l’on doit appliquer en classe et les guide dans la formulation de celles-ci. De cette façon, ils se sentent plus impliqués dans le processus et ont généralement tendance à plus respecter les règles puisqu’elles viennent d’eux.


Malgré les règles, il peut y avoir des conflits au sein de la classe. Un bon moyen de gérer les conflits est dans la mise en place d’un conseil de coopération. Cela permet aux élèves d’être plus autonomes dans la gestion de conflits et de participer à la vie de la classe. À l’aide de courte fiche «Je félicite» ou «Je critique», une fois par semaine, un élève peut en féliciter un autre pour ses progrès ou un acte de gentillesse qu’il a posé, par exemple. Aussi, un élève peut critiquer, par exemple, de niveau de bruit trop haut lors des travaux d’équipes. Avec l’aide de l’enseignant qui agit à titre d’arbitre, les élèves apprennent à bien formuler une critique positive comme négative. Ensemble, ce sont les élèves qui devront trouver une solution à un problème. Pour avoir eu la chance de participer à un conseil de coopération lors de mon premier stage et en voyant le succès de la démarche, je sais que j’en instaurerai un dans ma classe.


Finalement, comme dans toute société démocratique, il y a des citoyens qui votent pour des élus qui siègent au Parlement. Je trouve l’activité très intéressante pour le 3e cycle ayant moi-même pu participer aux élections de mon groupe du stage dernier dans le but d’élire notre Président de classe qui siègerait au Parlement de l’école. Comme lors des élections, ceux-ci devaient faire une courte campagne et un discours mettant de l’avant leurs promesses de changement. Souvent, un vote à main levée, eux clos, avait lieu dans la semaine. Pour ma part, je poursuivrais la mise en scène jusqu’à recréer les bureaux et les bulletins de vote. Par mettre les élèves en contexte, je présenterais de courtes vidéos du déroulement d’un vote ainsi que des discours et ferais un parallèle avec le Parlement québécois et canadien. De plus, quand c’est possible, pourquoi ne pas jumeler l’expérience avec les élections fédérales ou provinciales. On pourrait en profiter pour intégrer les mathématiques en faisant des sondages, en comptabilisant les bulletins de vote et en les représentant sur un diagramme. En français, les élèves pourront élaborer un discours et le présenter oralement lors de la campagne électorale. Quant à l’univers social, on peut facilement faire des liens avec l’évolution du parlement et du droit de vote dans le temps. Tous les moyens sont bons pour intéresser les élèves et les amener à mieux comprendre la place qu’ils ont en tant qu’élèves et futurs citoyens et électeurs de demain.

Crédit image: Office
Crédit image: Office

A N E C D O T E    C O C A S S E



Lors de la fin de mon premier stage, mes élèves ont formulé plusieurs critiques lors du dernier conseil de coopération : «Je critique madame Sabrina, parce qu’elle s’en va et qu’on ne veut pas qu’elle parte.» Amusée, je leur ai demandé de trouver ensemble des solutions à notre problème. «On va t’attacher sur ta chaise!» D’autres : «On va t’enfermer dans l’école tout l’été pour que tu reviennes nous enseigner l’an prochain!» Et encore : «On va appeler ton professeur et lui dire que tu dois rester jusqu’à la fin de l’année avec nous!» C’est vraisemblablement le plus beau problème que nous avons dû régler!

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Je m'appelle Sabrina Lajoie, Bachelière en éducation préscolaire et enseignement au primaire à l'Université du Québec à Montréal. (UQÀM)

 

Bien que j'ai toujours voulu devenir enseignante, c'est véritablement lors de mon premier stage que j'ai vraiment eu un coup de coeur pour la vocation.

 

Voici mon portfolio. Il représente qui je suis, mes intérêts et comment je me prépare à devenir une enseignante passionnée.

 

Bonne lecture!