sam.

30

janv.

2016

Billet bilan bloc F

Comme mentionné dans mon billet Les parents: des partenaires indispensables, «la communication avec les parents est essentiel. [...] Ce sont des partenaires de choix avec qui on se doit de travailler de concert pour la réussite de l'élève. En effet, ils connaissent très bien leur enfant et peuvent nous aider à mieux comprendre ses agissement à l'école et à l'extérieur. De plus, ils font le suivi des interventions réalisées en classe et assurent une bonne communication entre l'école et la maison. L'encadrement des deux côtés permet ainsi à l'élève de connaitre les attentes et les règles afin de réussir.» (Lajoie, 2015)

 

J'ai eu la chance lors de mon 2e stage de côtoyer plusieurs parents à travers différentes activités en classe. Plusieurs s'impliquaient beaucoup. Au début, j'étais un peu intimidé par leur présence, car j'avais peur qu'il me juge. Un jour, lors d'une présentation sur les métiers, un papa est venu me voir pour me dire à quel point les enseignants étaient chanceux de travailler avec les enfants, mais aussi à quel point ça demandait de l'énergie et de la patience. Depuis, j'ai pu voir de nombreux parents s'impliquer dans mes classes de stage, mais aussi lors de rencontre de parents. J'avais lu au préalable une section du livre de Kathy Paterson sur la préparation à une rencontre de parents. Elle mentionnait entre autres l'importance de la préparation et d'être bien documentée. Avec mon enseignante associée, j'ai pu émettre des commentaires précis sur des observations des élèves en classe et sur leurs résultats scolaires. J'ai été surprise de voir à quel point la prise de notes et le fait d'être bien préparée (observations et résultats du bulletin) étaient utiles. Les parents s'attendent à avoir un portrait de leur enfant qui doit ressembler à ce qu'il voit à la maison.  Tel qu'appris dans notre cours de gestion de classe, il est aussi beaucoup plus facile d'aborder un parent en soulignant d'abord les bons coups de son enfant avant d'aborder les sujets plus délicats. Bien que je considère être en mesure de bien aborder un parent, encore aujourd'hui, je ne pourrais pas dire que je suis à l'aise d'appeler un parent seule pour discuter de son enfant. Je consolide tranquillement cette compétence au fil des stages puisque je sais à quel point ce partenariat est essentiel à la réussite de leur enfant.

 

Je considère que c'est essentiellement lors de mon 3e stage que j'ai pu travailler le plus avec l'équipe pédagogique. J'ai dû travailler de concert avec la technicienne en éducation spécialisée (TES) pour un élève de ma classe afin de bien l'encadrer. De plus, j'ai pu collaborer avec l'orthopédagogue afin de faire le suivi des activités de français et de mathématique hebdomadaire. J'ai également appris à travailler en équipe avec l'enseignante du même niveau. On planifiait ensemble, faisait les mêmes activités et préparait le matériel pour les deux classes. J'ai ainsi pu sentir une réelle collaboration et cohésion dans le niveau. Nous corrigions également ensemble et j'ai été surprise de voir le soutien si une avait de la difficulté étant donné que nous connaissions l'ensemble des élèves des deux classes. C'était plus facile de la sorte de demander de l'aide, au besoin. Bien que je connais l'avantage du travail d'équipe, j'ai encore tendance, par peur de déranger sans doute, de m'isoler et de ne pas aller spontanément vers les bonnes ressources. Je consolide encore aujourd'hui cette compétence qui, selon moi, prendra sa force plus j'acquerrai de la confiance en moi. C'est pourquoi je suis en mesure de dire que je me situe au niveau de la consolidation dans ces compétences.

 

Je sais que mon dernier stage me permettra de mettre de l'avant ces compétence. Afin de les maitriser, je vais davantage socialiser avec l'équipe-école dans le salon du personnel, dans les rencontres cycles, les assemblées générales, etc. Je vais essayer, par ailleurs, de m'impliquer dans les discussions quand cela s'y prête, et ce, sans crainte d'être jugée. J'ai su me doter de plusieurs livres intéressants qui m'aident lors de questions en stage que j'utilise comme ressources précieuses. Sachant que c'est en grande partie par manque de confiance que je ne me dirige pas spontanément vers les ressources de l'école, je vais tenter de me mettre à l'aise dans le milieu et me présenter aux intervenants de l'école. De plus, j'aurai la chance d'assister une fois de plus à une rencontre de parents. D'ici là, je vais continuer de prendre des notes, de bien observer les élèves et de poser des questions à mon enseignante associée au besoin afin d'être bien préparée. 

 

Paterson, Katy. «55 défis quotidiens de l'enseignant». Chenelière Éducation. 2009. 104p.

 

 

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ven.

29

janv.

2016

Billet bilan bloc E

Nous vivons avec nos élèves, dans notre classe, dans une sorte de micro-société. Certains élèves ont des besoins particuliers, d'autres nous arrive des quatre coins du monde. Les comportements et actes de chacun ont nécessairement des répercussions sur la vie de ceux qui nous entourent. C’est pourquoi, comme dans toute société, il doit y avoir des règles à suivre afin de bien s’entendre. L'enseignant doit cerner les besoins de ses élèves afin de bien les guider dans leur cheminement et leur épanouissement. 

 

Lors de mon premier stage, j'ai eu la chance de travailler avec une enseignante passionnée pour qui la différenciation pédagogique prenait une grande place dans son enseignement. On y retrouvait des élastiques et des coussins inclinés sur les chaises des élèves pour ceux qui voulaient bouger, des lézards et des balles anti-stress pour calmer les plus agités et anxieux, des systèmes d'émulations personnalisés selon les besoins des élèves, etc.  Elle me disait que ce n'est pas parce qu'on offre la même chose à tous les élèves qu'on est juste. C'est en leur offrant ce qu'ils ont réellement besoin. Depuis mon premier stage, je suis donc sensible à intégrer les besoins des élèves HDAA dans mon enseignement. J'ai pu participer également à quelques plan d'intervention (PI) dans lesquels j'ai pu voir les besoins et les moyens offerts pour nos élèves en difficultés. J'ai également pu intégrer des systèmes d'émulation personnalisés lors de mon 2e et 3e stage en travaillant de concert avec la technicienne en éducation spécialisée de l'école. J'ai pu apprendre différentes adaptations pour mes élèves HDAA. Je considère que je dois continuer de consolider cette compétence puisque bien que j'ai une réelle préoccupation pour l'intégration des élèves en difficultés dans ma classe, je suis parfois si absorbée par le contenu de la matière que j'enseigne que je peux en oublier. Pour remédier à cette situation, je songe écrire dans mes planifications, lorsque ça s'applique, les adaptions pour les élèves ayant un PI, entre autres. 

 

Lors de notre formation universitaire, en plus d'avoir beaucoup lu sur le sujet, nous avons eu la chance de suivre un cours sur la gestion de classe. Dans celui-ci, on nous apprenait entre autre une intervention progressive qui visait à une meilleure utilisation du non verbal (se rapprocher de l’élève qui dérange, tapoter sur le bureau, l’avertir oralement, etc.). De plus, nous avons appris l'importance de souligner le bon comportement d’un autre élève afin d'encourage les autres à adopter à leur tour ce bon comportement (renforcement positif). Surtout, en établissant des limites claires, on peut davantage encadrer les élèves pour qu’ils sachent à quoi s’en tenir et ne pas dépasser « votre seuil de tolérance ». (Paterson, 2009) Lors de mes stages, mais aussi comme suppléante, j'ai pu concevoir différents systèmes d'émulation et de motivation, mettre de l'avant mes couleurs comme enseignantes, bien planifier mes transitions, les routines et le déroulement des activités tout en annonçant mes attentes avant chaque début d'activité. De plus, le renforcement positif est devenu une partie intégrante de mon enseignement et je l'utilise le plus souvent possible. Bien que je suis plus solide dans ma gestion de classe, je considère que c'est toujours une compétence à améliorer et je remarque qu'à chaque début de stage ou retour en suppléance après les vacances, par exemple, je dois être plus confiante et avoir «une main de fer dans un gant de velours». Dès mon premier stage, et comme mentionné dans mon billet Gérer sa classe efficacement, «je me suis rendu compte que ce n’est pas parce qu’on a une technique pour ramener le silence qu’elle fonctionne en tout temps, d’une classe à l’autre, d’une année à l’autre, même d’un enseignant à l’autre. Les nombreux ouvrages sur la gestion de classe démontrent que la compétence professionnel 6 soit Planifier, organiser et superviser le mode de fonctionnement du groupe-classe en vue de de favoriser l’apprentissage et la socialisation des élèves est une compétence plus difficile à acquérir.» (Lajoie, Sabrina) C'est pourquoi je considère que je suis au niveau de la consolidation dans cette compétence. 

 

Pour conclure, chaque classe est unique. On retrouve différents élèves avec différents besoins. Certains ayant des difficultés et d'autres cherchant à intégrer notre culture. Je n'ai pas eu la chance d'accueillir suffisamment d'élèves immigrants pour dire que je maitrise ma compétence pour l'appropriation de la réalité pluriethnique (compétence 13). Je me situe donc au niveau de la sensibilisation. Par contre, je suis très sensible au fait que chaque élève doit être bien dans la classe puisqu'il y vit la majeur partie de ses journées. Bien qu'il est difficile d'intégrer les élèves immigrants  sans en avoir dans ma classe, je songe m'ouvrir et ouvrir les élèves sur les différentes cultures à travers la correspondance. Pour ma part, j'ai moi-même un correspondant Malien et j'ai déjà eu plus jeune des correspondantes provenant de la France, de l'Allemagne et des États-Unis. En plus d'en apprendre plus sur leurs cultures, j'ai pu pratiquer mon anglais et mon allemand. Je crois que la correspondance serait bénéfique à plusieurs niveaux dans une classe et je sais que certains enseignants partout dans le monde seront sans doute intéressés par des correspondances entre groupes du même âge. Cela leur permettrait de s'ouvrir sur le monde et de mieux accueillir la différence comme une richesse. Pour l'ensemble des compétences, je me situe au niveau de la consolidation. Avec la pratique, la lecture sur le sujet, avec les analyses réflexives ponctuelles à la suite de mes journées de stage ou de suppléances entre autre, je saurai davantage comment mieux gérer ma classe de façon à y intégrer chacun de mes élèves afin qu'il se développe de façon optimale.

 

Paterson, Katy. «55 défis quotidiens de l'enseignant». Chenelière Éducation. 2009. 104p.

 

 

 

 

 

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mar.

19

janv.

2016

Billet bilan bloc D

Lors de ma formation universitaire, j'ai pu concevoir, réaliser de nombreuses situations d'enseignement-apprentissages (SAÉ). Parmi celles-ci, j'en ai évalué quelques-unes. Bien que je penses maitriser la conception et la réalisation des SAÉ, je considère être en consolidation de ma compétence à les évaluer. C'est pourquoi, pour l'ensemble de ces compétences, je dirais que je me situe au niveau consolidation, car je peux toujours faire concevoir de meilleure SAÉ et mieux les piloter. Bien sûr en les concevant, j.'avais en tête la façon dont j'allais l'enseigner et comment j'allais l'évaluer. J'ai également dû également en planifier plusieurs lors de mes stages. Je crois bien maitriser cette compétence comme pourrait en témoigner les nombreuses SAÉ conçues ces dernières années. De plus, ces SAÉ ont été élaborées à l'aide de la Progression des apprentissages ainsi que du Programme de formation de l'école québécoise. Afin de constater la maitrise de cette compétence, je vous invite à lire mes SAÉ intitulées Histoire active: Une promenade dans le désert ainsi que Mon projet culturel. J'étais fière de voir qu'une de mes enseignante associée a gardé une de mes SAÉ en lien avec mon projet culturel. Bien sûr, j'aurai la chance de concevoir de nouvelles SAÉ lors de mon dernier stage et lorsque j'aurai ma classe. Afin de continuer de bien maitriser cette compétence, je vais continuer d'en concevoir et d'utiliser des grilles de planification un peu plus abrégées. 

 

Si concevoir une SAÉ est utile pour enseigner, il est d'autant plus important de bien savoir la piloter. En effet, je crois que piloter n'est pas seulement enseigner, mais voir le pouls de la classe afin de s'assurer que chaque élève est disposé à apprendre. Bien que j'ai pu piloter plusieurs SAÉ que j'ai conçues et  d'autres déjà existantes, je considère que je dois encore parfaire cette compétence. C'est pourquoi je me situe au niveau consolidation, car je pourrai toujours améliorer cette compétence. En effet, je crois que cette compétence se développe davantage avec l'expérience. Plus nous allons enseigner, plus nous allons pouvoir être à l'aise à piloter une situation d'enseignement-apprentissage. J'ai encore tendance à beaucoup de fier à ma planification lors de celle-ci. Avec les stages, j'ai vu me servir de plusieurs outils intéressants tels que le Time Timer pour bien gérer mon temps et me suis habituée à regarder l'heure souvent. Lors de mes premiers stages, je terminais une période quelques fois trop tôt ou trop tard. Grâce à la suppléance et aux stages, je me suis habituée à toujours repérer l'horloge dans ma classe et l'utiliser souvent. De plus, je portais presque toujours une montre ce qui me permettait de me familiariser avec la durée de chaque activité. Cette compétence est étroitement liée avec la compétence 3 puisque afin de m'aider à gérer mon temps, j'avais pris l'habitude de  planifier la durée de chaque transitions ainsi que les trois temps de la SAÉ (planification, réalisation, réinvestissement) afin de bien couvrir chaque période. Je vais poursuivre mes bonnes habitudes de gestion du temps et miser sur la pratique afin de bien maitriser cette compétence. 

 

« L’évaluation joue un rôle essentiel dans l’apprentissage des élèves. Elle fournit des renseignements essentiels sur la façon dont les élèves apprennent et guide l’enseignant dans sa démarche. En tant que futures enseignantes, il est donc indispensable de planifier l’évaluation en fonction de nos buts et objectifs à faire acquérir aux élèves toujours en pensant aux compétences à développer.» (Lajoie, 2014) 

 

Enfin, j'ai pu concevoir et piloter des situations d'enseignement-apprentissages, mais je considère en avoir évaluer très peu. Lors du cours Évaluation des apprentissages au primaire (FPE4511), j'ai appris qu'il existait deux types d'évaluation: formative et sommative. De plus, j'ai pu apprendre à concevoir des grilles d'évaluation selon les critères du PFÉQ ainsi que du Cadre d'évaluation des apprentissages au primaire. J"ai également pu évaluer la qualité et la pertinence des outils d'évaluation pendant le cours. Lors de mes stages, j'ai également pu utiliser des grilles d'évaluation afin d'être plus objective dans ma correction notamment dans l'évaluation de projets d'arts plastiques. Cependant, je considère que je manque de pratique, car j'ai pu toucher à l'évaluation à quelques reprises, mais pas très souvent lors de mes stages. C'est pourquoi, lors de mon dernier stage, je devrai prendre en charge toutes les évaluations des contenus et me familiariser avec les grilles d'évaluation existantes en lisant les Normes et modalités d'évaluation de mon école de stage.

 

 

Lajoie, Sabrina. «Grand-maman, y avait-il des dinosaures dans ton temps?», dans le cadre du cours FPE4511, hiver 2014. 

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ven.

15

janv.

2016

Billet bilan bloc C

Être enseignant nécessite d’être professionnel et d’agir de façon de façon éthique et responsable autant auprès des élèves, des collègues, de la direction et des parents. Nous nous devons d’agir de façon éthique dans nos communications écrites, verbales, dans le salon du personnel et l’ensemble de nos échanges et de nos agissements. Dans notre cours de stage, notre superviseure nous avait déjà dit qu’elle s’était déjà fait interpeller dans une épicerie par un parent qui voulait lui parler de son enfant. J’ai alors pris conscience et  je le répète souvent à mon entourage que lorsqu’on est enseignante, presque un mode de vie : on l’est tout le temps. On peut se faire reconnaitre partout et longtemps après avoir enseigner à un élève. Si l’on peut se fait reconnaitre à l’extérieur de l’école, les parents, la direction ou les collègues s’attendent à un minimum d’éthique de notre part. D’ailleurs, avant chaque stage, je consulte le Guide du savoir-agir professionnel du stagiaire dans lequel on retrouve une liste de comportements appropriés et les comportements à éviter respecter dans le cadre de nos stages. À titre d’exemple, nous devons

 

 

«(…)[prendre] rendez-vous pour rencontrer votre enseignant associé et respectez vos engagements (ex. : heure de rencontre), [Respecter] la confidentialité de toute information verbale ou écrite (ex. : rapport, document institutionnel), particulièrement en ce qui a trait aux dossiers des élèves, [éviter] de communiquer avec des élèves sur des réseaux sociaux sur le web à des fins autres que pédagogiques (ex. : Facebook, Twitter, etc.),  [éviter] tout type de comportement qui pourrait avoir une incidence sur votre réputation (ex. : lors de sorties dans des bars), etc.» (Bureau de la formation pratique, 2010)

 

C’est compétence en très importante pour moi et est prise très au sérieux à l’Université puisqu’il s’agit d’une compétence éliminatoire dès la première année du Baccalauréat. Déjà dans les réseaux sociaux, j’ai restreint la publication de photos, commentaires et vidéos que mes amies pourraient afficher sans mon consentement. À chaque fois qu’ils veulent le faire, je dois les approuver. Je considère donc que je la maitrise bien. Je sais par contre qu’il est facile de faire un faux pas (médisances, comportements inappropriés pouvant porter atteinte à notre réputation, familiarité avec les élèves, enseignants, direction, etc.). C’est pourquoi je vais continuer d’être vigilante dans mes comportements à l’école, mais surtout à l’extérieur de l’école (au travail, dans les transports, dans la vie quotidienne, etc.). Si un évènement me touche particulièrement, je pourrai tenir un journal et y laisser mes pensées. Si je veux en parler à un collègue, je dois m’assurer d’être seule et de tout de même peser mes propos.

 

 

Réfléchir constamment à de nouveaux moyens est nécessaire pour demeurer une enseignante éthique et responsable, c'est aussi «s’engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel», d’analyser, de réfléchir et de faire des retours sur notre pratique. Je considère qu’un bon enseignant est celui qui veut toujours donner le meilleur de lui-même à ses élèves. Pour se faire, il se doit de parfois remettre en question ses pratiques d’enseignement et faire une analyse des situations qui arrivent dans son quotidien d’enseignant afin d’en faire ce qu’on appelle des analyses réflexives. J’ai eu l’occasion de tenir un journal de bord pendant mes stages ce qui m’a permis de mettre sur papier mes interrogations, mes bons coups, quelques évènements plus difficiles, etc. Je veux trouver des pistes de solutions et c’est souvent plus facile lorsque je réécris l’évènement sur papier, car ça me permet d’avoir un certain recul. Par la suite, je peux consulter différents documents (livres, sites internet, etc.) afin de voir ce que les auteurs en pensent. J’ai d’ailleurs réussi à me bâtir une bibliothèque rempli de ressources très pertinente en éducation. Parmi un de mes livres coup de cœur, j’aime bien celui de Katy Paterson intitulé 55 défis quotidiens de l'enseignant. Il aborde plusieurs thèmes comme la gestion du temps, de la classe, de développer la motivation, etc. Je considère que je maitrise cette compétence, car je sais comment aller chercher des ressources et prendre le temps d’analyser mon enseignement, je connais mes forces, mes faiblesses, mes objectifs et mes limites en tant que future enseignante.

 

 

Pour conclure, je considère que je maitrise l’ensemble de ces deux compétences. Par contre, ce n’est pas parce qu’on maitrise une compétence qu’on doit cesser de la travailler. Je vais donc également poursuivre mes analyses réflexives en stage, mais aussi lors de mes suppléances. De plus, je vais continuer de lire et de me procurer des livres afin de trouver des moyens d’être au meilleure de moi-même pour mes élèves dans mon enseignement. Enfin, il serait intéressant de refaire un nouveau travail Mon portrait en fin de Baccalauréat afin de constater mon cheminement.

 

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jeu.

14

janv.

2016

Billet bilan bloc B

Crédit image: Sabrina Lajoie
Crédit image: Sabrina Lajoie

En tant que futurs enseignants, nous devons prêcher par l’exemple en prenant les mesures nécessaires afin d’écrire et parler avec un français exempt de faute (compétence 2). Je considère que je maitrise bien cette compétence puisque j’ai réussi mon test oral ainsi que mon test de certification en français écrit pour l’enseignement (TECFÉE). Je considère que je parle avec aisance autant dans mon enseignement que dans mes échanges avec mes collègues, la direction et les parents d’élève. La compétence 8, quant à elle, traite de l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC). «L’utilisation d’Internet et son intégration dans les pratiques pédagogiques […] les initient à rechercher et à s’approprier des informations, à varier leurs sources de documentation, […] favorisent leur accès aux bibliothèques virtuelles et la diffusion de leurs résultats, leur offrent la possibilité d’interagir avec les autres et de confronter leurs opinions par l’envoi de courriels ou encore par leur participation à des groupes ou à des forums de discussion.» (Lebrun et al., 2006) Lorsqu’on nous a dit en première année du Baccalauréat qu’on allait enseigner avec les TNI, j’avais peur de ne pas être assez compétente, que les élèves en sache plus que moi et soit plus à l’aise à manipuler les TIC. Par contre, j’ai pu travailler lors de trois de mes stages avec un tableau numérique interactif (TNI) et me familiariser avec les portables lors de projets. De plus, j’ai réussi le cours TED3001 à distance avec la TÉLUQ. Par contre, je n’ai pas utiliser l’ensemble des TIC et bien que je saurai les utiliser avec la pratique, je pense que je peux aider les élèves pour qu’il utilise les TIC, mais avec la pratique. Je considère donc que je me situe au niveau de la consolidation dans cette compétence. 

 

Afin de me préparer à la passation du TECFÉE, je me suis inspirée de plusieurs ressources internet afin de développer ma compétence en français écrit. Parmi ces sites, j’ai utilisé le site du Centre collégial de développement de matériel didactique (CCDMD) contenant plusieurs exercices et jeux interactifs. De plus, le site de la Dictée Éric-Fournier regroupe plusieurs dictées gratuites en ligne. Puis, j’ai parcouru plusieurs sites internet afin de regrouper le plus d’expressions et d’exceptions de la langue française afin de bien me préparer à la passation du test. J’ai vu notamment à quel point ces sites étaient utiles et accessibles. De plus, j’ai appris de nombreuses expressions que j’ai appris afin de parfaire ma culture générale. 

 

Pour les deux compétences, on pourrait dire que je suis au niveau consolidation puisque bien que je maitrise mon français oral et écrit, je ne pourrais pas dire que j’écris toujours sans faire de faute. Par contre, je sais bien utiliser mes outils de correction. Je crois que mes compétences sont toujours à renouveler afin de bien les maitriser. C’est pourquoi, je devrai continuer de lire, d’écrire, et d’utiliser mes outils afin de me pratiquer à bien parler et écrire. Concrètement, en stage, je vais d’ailleurs me filmer et analyser non seulement le contenu de mon enseignement, ma gestion de classe, mais également mes qualités d’orateur et mon français à l’oral. Ainsi, je pourrai voir et mettre des correctifs nécessaires pour maintenant une bonne qualité de la langue. Afin d’améliorer ma compétence 8, je souhaite poursuivre mon utilisation des ressources pédagogiques sur internet, utiliser mon TNI au quotidien pendant mon stage et explorer différents sites internet en évaluant leur pertinence de façon critique et les intégrer dans mon enseignement s’ils respectent le Programme de formation de l’école québécoise (PFÉQ) et la Progression des apprentissages (PDA). Pour se faire, je vais inclure dans mes planifications des vidéos, Powerpoint, applications ou tous autres outils permettant l’utilisation du TNI à chaque fois que c’est possible. Aussi, nous avons tendance à oublier que le tableau numérique dit interactif doit inclure la participation des élèves. En effet, «au moment où plusieurs penseurs accusaient l’école d’ennuyer les élèves et de les maintenir dans des rôles passifs d’écoute et de mémorisation, un nouveau moyen actif et individualisé d’apprendre s’offrait aux enseignants». (Lebrun et al., 2006) Je vais donc tenter de permettre à mes élèves d’utiliser le TNI et les accompagner dans les tâches permettant l’utilisation des portables, entre autre. 

 

Afin de constater mon niveau de maitrise de ma compétence 2, le document qui attestent ma réussite du TECFÉE est présenté plus haut. Je vous invite également à lire mon billet intitulé : «TBI : bilan noir sur fond blanc» afin de constater les bienfaits du TBI dans les classes ainsi que l’utilisation que j’en faisais lors de mon premier stage.

 

Source: Lebrun, Nicole, Claudette Gagné et Pierre Lalongé. Moyens pédagogiques et univers social au primaire. Montréal: Éditions Nouvelles, 2006, 205 p.

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sam.

09

janv.

2016

Billet bilan bloc A

Lors de mes stages, j’ai pu développer ma compétence professionnelle 1 qui est d’« Agir en tant que professionnelle ou professionnel héritier, critique et interprète d’objets de savoirs et de culture dans l’exercice de ses fonctions». Aujourd’hui, je suis fière de dire que je maitrise bien cette compétence, car j’aime transmettre la culture aux élèves dans chacun de mes stages et j’ai pu mettre en pratique cette compétence à différentes reprises.

 

Un de mes coups de cœur a été mon projet culturel réalisé lors de mon deuxième stage avec mes élèves de maternelle. Je voulais que mes élèves découvrent notre culture québécoise à l’aide du thème de la cabane à sucre. J’ai ainsi pu exploiter la culture à travers les rigodons et la danse traditionnelle telle que La Bastringue, en présentant une vidéo sur la fabrication du sirop d’érable, en découvrant les différents produits de l’érable et en profitant de l’occasion pour se sucrer le bec avec de bonnes crêpes au sirop d’érable. J’ai également eu la chance de transmettre la culture à travers différents livres de littérature jeunesse sur le sujet. Parmi eux, j’avais un livre qui présentait la recette de crêpe que nous avons réalisé en classe. Les élèves ont également pu constater l’importance de la lecture, non seulement pour se divertir, mais également pour suivre des instructions pour réussir une recette, par exemple. Afin de les transporter dans le thème, nous chantions un air d’antan pour former le rang ou pour manger la collation, par exemple. Ce que je retiens de ce thème a été tout le plaisir que nous avons eu, les élèves et moi.  Je sais qu’ils s’en souviendront longtemps. D’ailleurs, plusieurs parents m’ont laissé savoir que leur enfant chantait nos comptines à la maison.

 

De plus, avec mes élèves de 5e année, lors de mon 3e stage, j’ai pu participer à la campagne électorale pour l’élection du président de la classe qui siègerait au parlement de l’école. Nous avons pu ainsi faire des liens avec les élections fédérales et provinciales, au mode de scrutin ainsi qu’aux discours et aux débats. J’ai été surprise de voir que le sujet intéressait mes élèves et je trouvais qu’on parlait peu d’actualité dans les classes au primaire. En effet, les élèves en savent souvent plus que l’on pense et sont capable de s’intéresser à ce qui se passe auteur d’eux. C’est un aspect que j’aimerais exploiter dans mon enseignement.


Lors du cours DDM410A-Projets pédagogiques et ressources du milieu, profil mathématique, science et technologie, j’ai appris que l’on pouvait transmettre une culture scientifique à nos élèves. Par l’apprentissage expérientiel vécu à St-Michel-des-Saints, nous avons eu la chance de poser des questions et d’en apprendre davantage sur l’enseignement de la science à l’extérieur en discutant avec des scientifiques passionnés. Maintenant, je considère que je suis davantage plus motivée et plus apte à enseigner les sciences, car je sais où trouver mes ressources et j’ai plus d’idées d’activités motivantes à faire avec mes élèves.

 

 

Pour conclure, tout comme John Cotton Dana, je considère que «celui qui a la prétention d’enseigner ne doit jamais cesser d’apprendre». C’est un des aspects que j’aime le plus en enseignement. J’aime apprendre tous les jours et afin d’en découvrir davantage sur la culture d’ici et d’ailleurs et la promouvoir, j’aimerais prendre le temps de découvrir un nouvel auteur ou un nouveau livre par mois et partager mes coups de coeur sur mon portfolio dans une nouvelle section intitulée «Mes coups de cœur littéraire». D’ailleurs, quand je suis en suppléance ou en stage, je vais essayer d’amener un livre pour montrer l’exemple lorsque les élèves sont en période de bibliothèque ou en période de lecture. De plus, lors de mes planifications, j’essayerai d’intégrer au moins un repère culturel lorsque c’est possible afin de transmettre la culture jour après jour.

 

Pour en savoir davantage sur mon projet culturel,

je vous invite a visiter la section Projet culturel

ainsi que mon article Un projet culturel à saveur québécoise.

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Je m'appelle Sabrina Lajoie, Bachelière en éducation préscolaire et enseignement au primaire à l'Université du Québec à Montréal. (UQÀM)

 

Bien que j'ai toujours voulu devenir enseignante, c'est véritablement lors de mon premier stage que j'ai vraiment eu un coup de coeur pour la vocation.

 

Voici mon portfolio. Il représente qui je suis, mes intérêts et comment je me prépare à devenir une enseignante passionnée.

 

Bonne lecture!