Enseigner,
c'est plus que de transmettre
un savoir, c'est donner un peu de soi
chaque jour.
Je suis restée sans voix lorsque j’ai lu la nouvelle. Comme plusieurs le 21 aout 2014, j’ai lu dans Le Devoir l’article de Mélanie Loisel intitulé « Les bibliothèques scolaires privées de financement »dans lequel on apprend que le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) n’oblige plus les commissions scolaires à fournir les 7 $ par élève pour l’acquisition de livres pour garnir les bibliothèques scolaires. Par conséquent, plusieurs commissions scolaires ont décidé de couper de moitié et d’autres entièrement leur budget pour l’achat de livres pour l’année 2014-2015.
Je n’arrive pas à comprendre que les commissions scolaires n’ont pas cerné l’ampleur de ce geste. En plus de brimer les élèves qui n’auront plus accès à de nouveaux livres, c’est toute l’industrie du livre qui se voit fragilisé, car selon Katherine Fafard directrice générale de l'Association des libraires du Québec, les bibliothèques scolaires achetaient près de 50 % des livres en librairie.
De plus, je crois que les bibliothèques scolaires ont toujours besoin de nouveaux livres. En effet, de nombreux livres deviennent usés avec le temps et cela en prend des nouveaux pour les remplacer.
Enfin, il faut avant tout penser aux élèves auxquels nous accordons tant d’importance et que nous encourageons à lire. Je crois que ne plus acheter de nouveaux livres et, par conséquent, ne plus offrir assez de choix et de nouveauté risque de faire perdre l’intérêt des élèves pour la lecture et la découverte de nouveaux livres.
Selon moi, il faudrait garder un budget si l’on veut être cohérent avec les projets éducatifs que plusieurs commissions scolaires ont déjà mis de l’avant soit l’importance d’encourager la lecture. Afin de rafraichir les bibliothèques, je crois qu’une des solutions pourrait être de créer un programme d’échange de livres entre les écoles afin d’amener les élèves à lire des livres qu’ils ne voient pas souvent dans leur bibliothèque.
Pour conclure, il faut poursuivre notre lancée et encourager les jeunes à lire pour mieux apprendre et s’épanouir. Il faut garder en tête l’importance de la lecture et trouver des solutions pour l’avenir afin que cela ne mène pas plus de cas d’analphabétisme. En tant que passeur culturel, les livres doivent rester une ressource de choix.
Sources:
Loisel, Mélanie. «Les bibliothèques scolaires privées de financement». Le Devoir, 21 aout 2014.
Saviez-vous que…
« Selon le résultat de l’enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA), 49 % des Québécois, âgés de 16 à 65 ans, ont des difficultés de lecture. Parmi ceux-ci, 800 000 adultes sont analphabètes. »
Pour en savoir plus sur l'importance de la lecture et l'analphabétisme, consultez le site de la
Fondation pour l'alphabétisation.
Faites un don en ligne et ainsi encouragez la lecture.
Je m'appelle Sabrina Lajoie, Bachelière en éducation préscolaire et enseignement au primaire à l'Université du Québec à Montréal. (UQÀM)
Bien que j'ai toujours voulu devenir enseignante, c'est véritablement lors de mon premier stage que j'ai vraiment eu un coup de coeur pour la vocation.
Voici mon portfolio. Il représente qui je suis, mes intérêts et comment je me prépare à devenir une enseignante passionnée.
Bonne lecture!
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Carole Raby (mardi, 14 octobre 2014 06:51)
Bonjour Sabrina,
Ce billet soulève une problématique importante: le financement des écoles. Tu exposes bien les enjeux entourant le non-renouvellement des livres de bibliothèque. Tu proposes également des solutions intéressantes: "Afin de rafraichir les bibliothèques, je crois qu’une des solutions pourrait être de créer un programme d’échange de livres entre les écoles afin d’amener les élèves à lire des livres qu’ils ne voient pas souvent dans leur bibliothèque." En te lisant, je pense à cette initiative :
http://www.actualites.uqam.ca/2014/4725-faculte-sciences-education-partage-livres
Carole
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