Enseigner,
c'est plus que de transmettre
un savoir, c'est donner un peu de soi
chaque jour.
À la suite de la lecture de l'article «Bilan noir pour le tableau blanc dans les écoles» de la journaliste Lisa-Marie Gervais dans Le Devoir, le 22 août 2013, j'ai constaté que l'on dresse un bilan très négatif de ces tableaux blancs interactifs (TBI). On nomme notamment le manque de formation offerte aux enseignants, les problèmes techniques ainsi que le peu d'intérêt qu'il suscite après des élèves. À mon avis, le bilan réel des tableaux blancs devrait être plus gris que noir.
Lorsque j'ai su que j'allais sans doute un jour enseigner avec un TBI, j'étais plutôt réticente. Je ne suis pas très douée avec la technologie. De plus, j'ai toujours appris avec un tableau vert et une craie, et après tout, je m'en suis sortie plutôt bien. Néanmoins, j'ai pu utiliser le TBI lors de mon premier stage et je peux dire que j'aurais de la difficulté à revenir au tableau vert. En effet, j'étais heureuse de constater les nombreuses possibilités que le TBI nous offrait en classe. Passant de la présentation de PowerPoint, de recherche Internet, d'images, d'exercices en français ou en mathématique, jusqu'aux feuilles lignées, quadrillées et au dessin de jetons, de cubes, pour effacer, déplacer, copier-coller, bref ce n'est qu'une partie de ce que j'avais accès pour ma classe. J'ai du temps libre après une activité? Je peux rechercher une vidéo de danse amusante pour les enfants rapidement et les faire bouger sans tracas. Lorsqu'on lit un texte en grand groupe et qu'un élève me demande: «C'est où le Chili?», je peux rechercher une carte du monde rapidement et le lui pointer.
Quant à l'intérêt que le tableau suscitait chez les élèves de ma classe, j'ai pu constater que si le TBI est utilisé pour présenter de la matière en continu à la manière d'un cours magistral, les élèves perdent l'intérêt. Autant utiliser le bon vieux tableau vert! J'ai remarqué que ce qu'ils aiment le plus, c'est lorsqu'ils peuvent vraiment manipuler le TBI. C'est pourquoi j'aimais opter pour des activités qui permettaient aux élèves de venir souvent effectuer leur démarche au tableau.
À mon avis, que l'on utilise le tableau vert ou le TBI, on peut réellement capter l'intérêt des élèves par la façon dont on présente la matière et à notre façon d'enseigner beaucoup plus qu'avec l'outil dont on se sert pour enseigner. Par contre, on a la chance d'avoir accès à ce nouvel outil pédagogique et qui fait partie de cette génération branchée sur la technologie. Si les commissions scolaires offraient plus de formation sur l'utilisation des TBI en classe, je suis certaine que plusieurs enseignantes utiliseraient davantage les TBI au profit de leurs élèves et pour elles-mêmes.
Sources:
Gervais, Lise-Marie. «Bilan noir pour le tableau blanc interactif dans les écoles». Le Devoir, 22 août
2013.
Voici le TBI de ma classe de stage 1.
On l'utilisait chaque jour pour projeter les lectures en français, les activités de mathématiques, des photos et vidéos ainsi que pour travailler la phrase de matin (nom, verbe, adjectif).
Je suis très contente d'avoir pu me familiariser un peu avec le TBI en stage 1, car je sais que de plus en plus d'écoles fonctionnent avec ces tableaux blancs interactifs dans les classes. Bien qu'il me reste beaucoup de choses à apprendre sur les TBI, je suis plus à l'aise de m'en servir en suppléance et en stage.
Afin de constater les bienfaits du TBI en classe, voici un vidéo intitulé: «TBI: au-delà de la techno... La pédago!» Les enseignantes et les élèves de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys nous explique comment il utilise le TBI et pourquoi il aime ce tableau interactif.
Je m'appelle Sabrina Lajoie, Bachelière en éducation préscolaire et enseignement au primaire à l'Université du Québec à Montréal. (UQÀM)
Bien que j'ai toujours voulu devenir enseignante, c'est véritablement lors de mon premier stage que j'ai vraiment eu un coup de coeur pour la vocation.
Voici mon portfolio. Il représente qui je suis, mes intérêts et comment je me prépare à devenir une enseignante passionnée.
Bonne lecture!
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